Le solde des échanges avec l’Italie reste fortement exportateur (bilan de 15,2 TWh). Il est cependant en baisse par rapport aux années précédentes. L’interconnexion reste majoritairement sollicitée dans le sens export, mais le nombre de pas horaires importateurs augmente et s’élève à 857 cette année (soit environ 10 % du temps) contre 247 en 2019. Les échanges sont moins orientés que les années précédentes à partir du mois d’avril, ce qui s’explique par une capacité d’échanges réduite mais aussi par des conditions de marché plus proches entre les deux pays. En effet, la consommation italienne enregistre une forte baisse suite à la crise sanitaire et la disponibilité des moyens de production est réduite une grande partie de l’année en France.
 
La mise en service prochaine de la nouvelle interconnexion Savoie-Piémont permettra de renforcer la capacité d’échange entre la France et l’Italie.

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L’Italie limite ses imports les jours de faible consommation, notamment les week-ends au printemps et en été. Elle doit en effet maintenir en activité suffisamment de groupes thermiques capables de moduler leur production pour assurer la stabilité de son système électrique. Les jours où la production photovoltaïque risque de représenter une part importante de la consommation, la capacité d’import aux interconnexions est réduite. Cette année, la capacité d’échanges est particulièrement réduite pendant la période de confinement d’avril-mai à cause d’une consommation très basse en Italie.

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