Renouvellement
  • Faits marquants

    Renouveler les infrastructures de manière inédite dans l’histoire du réseau de transport


     
    Le réseau de transport d’électricité français est un des réseaux les plus âgés d’Europe (en moyenne, âgé d’environ 50 ans). Au cours des quinze prochaines années, le renouvellement du réseau existant va s’affirmer comme un enjeu crucial pour la qualité de l’approvisionnement en électricité et le rythme de renouvellement devra être augmenté. La politique de renouvellement présentée dans le SDDR repose sur trois axes :

    • elle vise le maintien du niveau de qualité actuel en moyenne sur le territoire ;
    • elle met l’accent sur le «réseau du quotidien» ;
    • elle repose sur un souci d’optimisation économique.

    Focus

    Pour mieux comprendre

    Le renouvellement des conducteurs

    Un circuit électrique triphasé est composé de trois phases, chacune constituée d’un à quatre câbles conducteurs afin d’acheminer l’énergie.
    Aujourd’hui, il existe près de 99 300 km de liaisons aériennes, ce qui représente près de 400 000 km de câbles conducteurs.

    La nature du conducteur dépend fortement de sa période d’installation. Les conducteurs historiques en aluminium-acier sont progressivement remplacés par d’autres technologies depuis les années 1970 et notamment par des conducteurs en Almélec (alliage d’aluminium, magnésium et silicium). Aujourd’hui, près de 65 % des câbles conducteurs utilisent cette technologie.

    La limite d’âge considérée pour les câbles conducteurs est de 85 ans. Ainsi, à partir de 2030 et de manière structurelle sur les décennies suivantes, l’effort de renouvellement atteindra un niveau inédit dans l’histoire du réseau électrique français.

    Pyramide des âges des conducteurs aériens

    Faits marquants

    15 km de lignes électriques et 37 pylônes disparaissent du paysage à Rive-De-Gier


    RTE a terminé les travaux de démontage d’une ligne électrique aérienne à 63 kV sur la commune de Rive-de-Gier (Loire). Ce chantier constituait la dernière étape de l’adaptation du réseau électrique engagé sur la commune mi-2018, à la demande de la métropole stéphanoise. Les travaux se sont terminés cet été avec la mise en service d’une nouvelle ligne électrique de seulement 700 mètres, et la suppression de 15 km de lignes et de 37 pylônes.
     

    Focus

    Pour mieux comprendre

    La rénovation des lignes passe aussi par le remplacement des pylônes

     
    RTE assure la maintenance de ses ouvrages dans le but de les maintenir en état dans la durée afin d’assurer la protection des tiers et la sûreté de fonctionnement du système électrique.
    Dans le cas des lignes électriques, la rénovation concerne les conducteurs mais aussi la rénovation voire le remplacement des pylônes qui fait partie intégrante des missions de RTE.
     
    Durant l’été, 36 pylônes de la ligne 90 kV Anstaing-Orchies ont été rénovés ou remplacés pour sécuriser le réseau électrique de la région lilloise.
     
    Dans le cadre de la programmation pluri-annuelle de maintenance, RTE a réalisé le remplacement de 24 pylônes sur la ligne Anstaing – Orchies (90 kV). 12 pylônes ont quant à eux été rénovés en partie (tête ou console, par exemple). Cette opération a compris plusieurs étapes : l’assemblage du futur pylône, le retrait des câbles et la dépose de l’ancien pylône, le levage du nouveau et la remise des câbles sur ce dernier.
     

    Mise en souterrain de lignes dans le centre de l’Oise


    Dans le cadre de la rénovation du réseau électrique 63 kV dans le centre de l’Oise par RTE, les lignes électriques aériennes actuelles ont été en majeure partie remplacées par des lignes souterraines.
    Ce projet a été mené en deux temps : la partie Nord a été réalisée et mise en service en 2018 entre La Hérelle et Valescourt et la partie Sud entre Valescourt et Thiverny a en 2020.
     

    Focus

    Pour mieux comprendre

    Fin de la MESIL de Montpellier


    La plus longue Mise en Souterrain d’Initiative Locale (MESIL) de France s’est achevée le 20 octobre dernier à Montpellier. Ce chantier exceptionnel a été mené en collaboration avec la Métropole pendant plusieurs années.
     
    Quatre lignes haute-tension, dont deux de 225 kV, ont ainsi été mises en souterrain par RTE, permettant de démonter les anciennes lignes aériennes. Avec au total 13 km de lignes démontées et 36 pylônes supprimés, cette opération libère des terrains à vocation économique et accompagne ainsi le développement de Montpellier. Elle bénéficie également aux habitants et aux salariés de ce secteur en leur offrant une meilleure qualité urbaine et paysagère.
     
    Ce projet représente un investissement de 18,6 millions d’euros, dont 13,6 millions d’euros financés par Montpellier Méditerranée Métropole.

     

     
     

    La prochaine MESIL s’achèvera en 2023 et concernera la mise en souterrain de 5 lignes électriques aériennes surplombant les communes Clamart et du Plessis-Robinson en région parisienne.
    14 km de lignes électriques aériennes seront déposées et 18km de liaisons électriques souterraines seront construites, tout en garantissant l’alimentation électrique des habitants pendant les travaux. Au total, 54 km de câbles électriques seront déroulés en souterrain sur l’ensemble du projet. Initiée en 2017, cette mise en souterrain permettra à Clamart et au Plessis-Robinson de réaliser leurs projets d’aménagement en accueillant 350 000 m2 de logements et 85 000 m2 commerces et de ce fait d’accroître leur attractivité.
     

    Focus

    Pour mieux comprendre

    Début des travaux en vue des jeux olympiques de 2024


    Un chantier d’envergure a débuté afin de mettre en souterrain, quatre lignes électriques 225 kV surplombant aujourd’hui les communes de Villeneuve-La-Garenne, Saint-Denis et L’Ile-Saint-Denis.
     
    En déposant 15,7 km de lignes et 27 pylônes, RTE va libérer plus de 80 ha de foncier aux portes de Paris. Ce projet, très attendu par les communes, permettra de réaliser de nouveaux projets d’aménagement : logements, commerces, bureaux, parcs à Villeneuve-La-Garenne.
    Côté Saint-Denis et Ile-Saint-Denis, l’espace libéré permettra de construire le village des athlètes en vue des jeux olympiques de 2024.
     
    Le chantier se déroulera en 3 grandes étapes :

    • 2020 : réalisation des puits d’entrée et de sortie du tunnelier. Le puits d’entrée situé au niveau de la rue Volta à Saint-Denis est actuellement en cours de construction ;
    • 2021 : creusement de la galerie de 2,5 km par un tunnelier ;
    • 2022 : équipement de la galerie et raccordement de la nouvelle ligne électrique.

    Suivront ensuite les opérations de retrait des pylônes et lignes aériennes, à partir de 2023 jusqu’à la fin de l’année 2024.
     

    Focus

    Pour mieux comprendre